Avant de pouvoir lancer une application développée en Java, il faut l’écrire, puis la compiler. L’écriture d’une application se fait généralement dans un Environnement de développement, mais peut également se faire dans n’importe quel éditeur de texte. En fonction de vos besoins et des outils que vous utiliserez, certains IDE sont mieux adaptés que d’autres. Voici dans l’ordre les IDE que j’utilise :
Commençons par le plus simple : la classe HelloWorld classique en Java.
En Java, le nom de la classe doit être le même que le nom du fichier, majuscules comprises. Dans ce cas, le nom de classe doit être HelloWorld.java.
Cette classe ne contient qu’une seule méthode statique main qui contient le programme principal à exécuter.
Pour la compiler, exécutez la commande :
Cette commande va générer un fichier compilé nommé HelloWorld.class.
Pour l’exécuter, lancez la commande
Ce principe de compilation est simple à utiliser lorsqu’il y a peu de fichier à compiler. Dès qu’il y a une arborescence et des librairies en plus il devient plus compliquer d’utiliser ce mode de compilation.
Pour créer un nouveau projet, il est préférable de stocker toutes les données nécessaires dans une arborescence. Celle-ci peut être soit 2 formes selon les écoles.
Les projets créés sous Eclipse supportent généralement la forme :
Les projets Maven ont une forme légèrement différente. Nous reviendrons sur l’utilisation de Maven qui est un outil permettant de compiler, packager et installer un projet. L’arborescence recommandée est :
Je préfère de loin la première structure que j’utilise pour mes projets personnels, mais j’utilise la seconde pour les projets professionnels.
Les autres outils de « fabrication » les plus répandus sont :
Une fois compilée, l’application génère un certain nombre de fichiers «*.class» dans le répertoire «bin». Pour livrer une application finale, il faut regrouper ces classes dans un fichier «.jar» qui peut ainsi être distribué assez facilement. Il existe plusieurs moyens pour packager une application :
- Eclipse : c’est de loin mon éditeur préféré. J’aime bien : la simplicité, l’auto-complétion, la compilation à la volée. Je n’aime pas : le support de Maven.
- NetBeans : beaucoup plus lourd. J’aime bien : le support de Maven. Je n’aime pas : la lenteur.
- Oracle JDevelopper : moins répandu, mais idéal pour le développement de JSF. J’aime bien : le support de JSF. Je n’aime pas : la lourdeur.
- Pour les développements sur BlackBerry, j’utilise également le JDE fourni par RIM qui est assez rudimentaire, mais qui suffit pour développer des applications. Il existe également un plugin Eclipse pour le développement d’applications BlackBerry, mais le JDE me convient parfaitement.
Commençons par le plus simple : la classe HelloWorld classique en Java.
En Java, le nom de la classe doit être le même que le nom du fichier, majuscules comprises. Dans ce cas, le nom de classe doit être HelloWorld.java.
import java.io.*;
public class HelloWorld {
public static void main(String[] args) {
System.out.println("Hello World");
}
}
Cette classe ne contient qu’une seule méthode statique main qui contient le programme principal à exécuter.
Pour la compiler, exécutez la commande :
javac HelloWorld.java
Cette commande va générer un fichier compilé nommé HelloWorld.class.
Pour l’exécuter, lancez la commande
java HelloWorld
Ce principe de compilation est simple à utiliser lorsqu’il y a peu de fichier à compiler. Dès qu’il y a une arborescence et des librairies en plus il devient plus compliquer d’utiliser ce mode de compilation.
Pour créer un nouveau projet, il est préférable de stocker toutes les données nécessaires dans une arborescence. Celle-ci peut être soit 2 formes selon les écoles.
Les projets créés sous Eclipse supportent généralement la forme :
Nom du projet
+src (contient l’arborescence du code source)
+lib (contient les librairies nécessaires à la compilation)
+bin (contient les classes générées)
Les projets Maven ont une forme légèrement différente. Nous reviendrons sur l’utilisation de Maven qui est un outil permettant de compiler, packager et installer un projet. L’arborescence recommandée est :
Nom du projet
+src (contient l’arborescence du code source)
+main
+java (contient le code source qui fera partie de l’application finale)
+test
+java (contient le code source utilisé pour tester l’application)
+lib (contient les librairies nécessaires à la compilation)
+bin (contient les classes générées)
Je préfère de loin la première structure que j’utilise pour mes projets personnels, mais j’utilise la seconde pour les projets professionnels.
Les autres outils de « fabrication » les plus répandus sont :
- Ant : utilise un fichier build.xml pour indiquer les actions à effectuer
- Maven (2 ou 3) : utilise un fichier pom.xml qui contient des informations sur les librairies à utiliser, etc.
- Gradle : est un mélange entre les 2 précédents outils. Il utilise l’arborescence de Maven et simplifie encore un peu le fichier build.xml d’Ant.
Une fois compilée, l’application génère un certain nombre de fichiers «*.class» dans le répertoire «bin». Pour livrer une application finale, il faut regrouper ces classes dans un fichier «.jar» qui peut ainsi être distribué assez facilement. Il existe plusieurs moyens pour packager une application :
- Depuis l’IDE, faire un export et n’indiquer que les fichiers à inclure dans le jar.
- Avec les outils de fabrication
- Avec launch4j qui inclus également toutes les librairies nécessaires au lancement de l’application
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